Dans une pauvre étable, Est né le fils de Dieu
Cet enfant tout aimable Est visible en ce lieu Sa divine présence, De ses bienfaits,
De ses attraits Va donner connaissance Oh ! Oh ! qu'il est beau, qu'il est beau,
Qu'il est beau, le fils de Marie Qu'il est charmant le fruit de vie
A genoux devant son berceau
Oh ! Oh ! qu'il est beau qu'il est beau !
Sitôt qu'il se réveille
A Marie il sourit
Et sa bouche vermeille
D'un doux lait se nourrit
Mais a-t-il moins de charmes
Quand ses douleurs
Pour nous pêcheurs
Lui font verser des larmes
Oh ! Oh ! qu'il est beau qu'il est beau
Il sourit il bénit sa mère
Il pleure il désarme son père
Chantons pleurons son berceau
Oh ! Oh ! qu'il est beau qu'il est beau !
Des bergers et des mages
Premiers des humains
Il reçoit les hommages
De ses petites mains
Mais plutôt on devine
Que pour donner
Pour pardonner
S'étend sa main divine
Oh ! Oh ! qu'il est beau qu'il est beau
Il donne tout au coeur qu'il aime
Tout puisque il se donne lui même
Aimons-le donc à son berceau
Oh ! Oh ! qu'il est beau qu'il est beau !
Jusqu'à la fin du monde
Ainsi qu'il le prédit
Sa parole féconde
Nous le garde petit
Dans le saint tabernacle
Comme au berceau
Jamais moins beau
Il reste miracle
Oh ! Oh ! qu'il est beau qu'il est beau
Il vient comme nourriture
S'assimiler sa créature
Faisons de nos coeurs son berceau
Oh ! Oh ! qu'il est beau qu'il est beau
)
