Au monarque suprême
L'aigle dit : Je suis Roi
Partout je fais la loi
Je suis empereur même
Mes armes en font foi
Mais de mon diadème
L'honneur n'est du qu'Ã toi
Voici que l'hirondelle
Va payer son tribut
Le merle et la putput
Volent d'un même zèle
Et n'ont pas d'autres but
Que de rendre comme elle
Leur très humble salut
Que ce toit est austère
Dit-elle en son hargon
Tendre e charmant poupon
J'offre mon ministère
Pour uen autre maison
Je m'entends à l'affaire
Je suis un peu maçon
S'en vint la perdrix grise
Et la rouge à son tour
Le terrible vautour
Causa grande surprise
En rôdant tout autour
Mais nulle en fut prise
Grâce à ce dieu d'amour
La linotte fabrique
Dans son petit cerveau
Au doux Fils du très haut
Un thème magnifique
Et d'un air si nouveau
Que jamais la musique
N'eut de charme si beau
Le moineau solitaire
Toujours dans son taudis
Voyant ce tendre fils
Dans les bras de sa mère
Dit d'un ton fort surpris
Voici que surl a terre
Descend le paradis
L'oie avançant la tête
Se tient l'oreille au guet
Apporte un fin duvet
Avec l'air pas trop bête
Au cher enfantelet
Dit : jamais on ne fête
Sans moi lecher Nolet
Le rossignol à l'ombre
Des palmiers alentour
Laissa passer son tour
Et sur des airs sans nombre
S'exerçant tout le jour
Attendit la nuit sombre
Pour mieux faire sa cour
Serons-nous immobiles
A tous ces mouvements ?
Si nons corps sont pesants
Rendons nos coeurs agiles
et par des voeux ardants
Suivons les volatiles
Car en voici le temps